Qu’est-ce que la chiropraxie
Le mot chiropraxie est d’origine grecque. Chiro signifie
"main"
et praxis
"faire".
La chiropraxie est une thérapie manuelle, naturelle, non médicamenteuse portant sur plusieurs domaines tels que la posture, la mobilité vertébrale, la force musculaire, des points de digipunctures, le rapport émotions-corps.
La chiropraxie est une profession réglementée, le titre de chiropracteur est réservé aux professionnels justifiant d’un diplôme agréé par le ministère de la santé.
Thérapie de première intention, pas besoin de passer par votre médecin généraliste pour consulter.
Qu’est-ce qu’être en « bonne santé »
Être en bonne santé signifie être en état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Le chiropracteur prend donc en compte tout votre être dans son entièreté et ne se focalise pas seulement sur vos symptômes et vos douleurs.
Fonctionnement du corps humain
Le SN gère l’équilibre entre notre physique, mental et la chimie. Il élabore la coordination du fonctionnement de tout notre organisme.
Il est composé :
Les SNC et SNP communiquent par le biais des nerfs.
C’est leur leurs échanges et leur bonne communication qui nous permettent d’être en bonne santé. L’esprit et le corps ne font qu’un.
Les informations venant de notre environnement interne et externe (dont nos 5 sens) sont véhiculées par les nerfs jusqu’à la moelle épinière pour atteindre le cerveau.
Celui-ci les analyse et renvoie d’autres informations nous permettant de nous adapter au mieux à toute situation et à tout type de stress.
C’est pourquoi le chiropracteur s’intéresse au SN, en diminuant les interférences intervenant sur la communication.
Ainsi, le corps restaure et optimise sa santé par lui-même.
Que fait le chiropraticien ?
Lors des consultations, le chiropracteur vérifie la mobilité de la colonne vertébrale et le maintien de ses courbures.
Pour cela il va :
Détecter le niveau vertébral en perte de mobilité créant une interférence sur le nerf.
Rendre la mobilité de la vertèbre la plus optimale possible par un ajustement chiropratique.
L’ajustement libère l’interférence et l’irritation sur le nerf, permettant à nouveau une bonne communication entre le cerveau et le corps.
Ce dernier pourra se réparer et restaurer sa santé plus aisément.
Comment se crée un dysfonctionnement ?
Notre colonne vertébrale est soumise à rude épreuve tout le long de notre vie par différents challenges comme les stress physiques, émotionnels et chimiques.
Ceux-ci s’accumulant, notre corps ne fonctionnera plus à 100% de ses capacités et aura des difficultés à s’adapter le mieux possible à notre environnement.
Stress physique :
Nos traumatismes d’apprentissage (chutes, blessures, fractures…),
Nos mauvaises habitudes de vie (dormir sur le ventre, croisement de jambes, position devant son ordinateur, rester trop longtemps assit…)
=>engendrent des déséquilibres posturaux qui auront des répercussions sur nos vertèbres et donc sur nos nerfs.
Stress émotionnel :
Nous sommes ce que nous pensons.
Nos stress quotidiens font que nous fonctionnons de plus en plus dans un système de « survie » : la fuite ou le combat.
Ainsi, notre musculature est contractée quasi en permanence, notre taux de cortisol, d’adrénaline, de glucose augmente alors que les systèmes digestifs et immunitaires perdent de leur fonctionnalité. Nos somatisons nos pensées.
Stress chimique :
Nous sommes ce que nous mangeons.
Le stress accumulé qui n’a pu être évacué, le sera par certains par la quête d’un plaisir immédiat tel que l’augmentation de la consommation de nourriture, chocolats, alcool, café, sucre, tabac, drogue, thé.
De plus, avec les fasts food, des plats préparés, une hydratation insuffisante, notre corps dépense beaucoup trop d’énergie à se détoxifier plutôt qu’à se réparer.
Un dysfonctionnement d’un seul des trois cotés aura une répercussion sur les deux autres.
C’est pourquoi la chiropraxie considère le patient dans sa globalité, lui permettant d’optimiser sa santé par une diminution des interférences intervenant sur la communication du SN.