Pour comprendre la douleur, la chiropraxie déchiffre son message
La douleur. Le terme est anxiogène certes ! Pour autant, avoir mal n’est pas synonyme de gravité. La souffrance est avant tout un signal que notre corps envoie pour alerter d’un dysfonctionnement. Aiguë ou chronique, sa perception est personnelle et subjective. Chaque patient détient un seuil de tolérance à la souffrance, d'où l'importance de bien communiquer avec son professionnel de santé. La chiropraxie s’attache au bien-être dans sa globalité. À ce titre, elle décrypte le message de la douleur et optimise votre énergie vitale, libère les blocages et les interférences pour améliorer votre confort de vie. La douleur, notre meilleure ennemie ? La chiropraxie vous répond.
Définition de la douleur
La douleur : une sensation personnelle
Le site sante.gouv reprend la définition de la douleur émise par l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP).
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes.
La douleur est une perception, elle est de facto subjective, chacun possède sa propre capacité de tolérance et de résistance. Ce seuil est lui-même influencé par les apprentissages.
Le professionnel de santé doit donc faire preuve d’une grande écoute et le patient d’une parole libre. Exprimez-vous clairement et utilisez des images : brûlures, crampes, piqûres, coups de poignard, etc. Les conditionnements tels que « sois fort, ne pleure pas, ne te plains pas » bloquent encore trop de personnes.
Les différents types de douleur
La douleur nociceptive : imaginez que votre corps dispose d’un système d’alarme. Le système nociceptif en est le capteur. Il remonte les informations du corps au cerveau. Ce dernier, plus précisément, le cortex émotionnel, s’il considère qu’il y a menace déclenche la sirène : la douleur. Exemple : une chaleur excessive due à une inflammation articulaire.
La douleur neuropathique est liée à l’atteinte des fibres nerveuses ou du système nerveux central. Exemple : douleur de zona ou douleur fantôme.
La douleur nociplastique provient d’un dysfonctionnement du système de détection et de contrôle de la douleur. Exemple : fibromyalgie.
La douleur psychogène est due à des troubles psychiques malgré l’absence de lésions.
Douleur chronique et douleur aiguë
La douleur aiguë
La douleur aiguë se déclenche lors d’une fracture, d’une brûlure, d’une coupure, d’une infection, voire d’une fatigue. Elle est utile, car elle informe d’un dysfonctionnement. Elle diminue lorsque la cause est traitée. L’Institut de décompression neurovertébrale (IDN) l’estime à 7 jours, mais elle varie d’un individu et d’une raison à l’autre.
Un des objectifs du chiropracteur est d’éviter qu’une douleur aiguë ne devienne chronique.
Pour les plus pressés, rendez-vous au paragraphe « Rôle du chiropracteur ».
La douleur chronique
Une douleur chronique, pour sa part, dure depuis plus de 3 ou 6 mois (selon les sources). Persistante ou récurrente, elle ne répond plus aux traitements antidouleurs et induit une détérioration fonctionnelle et relationnelle. Elle touche les hommes comme les femmes, sans distinction d’âge. Elle peut être liée à une maladie, à une déficience, à une infection, à une opération, etc.
Les causes de douleurs répétitives sont :
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les maladies chroniques (arthrite, diabète, cancer, sida) ;
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les séquelles d’accident dont la blessure a été mal soignée (entorse, fracture, mal de dos) ;
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une maladie mal définie (migraine, fibromyalgie) ;
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une amputation (douleur fantôme) ;
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etc.
Endurer la douleur trop longtemps peut entraîner une détérioration physique susceptible de devenir irréversible. On dit qu’un « nid de chronicité » s’installe. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les personnes souffrant de douleurs chroniques sont quatre fois plus à même de développer dépression ou anxiété.
En France, elle concerne 12 millions de personnes dont 70% seraient mal soulagées.
La douleur : un signal d’alarme de l’organisme
La douleur est le premier motif de consultation chiropratique. Les patients viennent, avant tout, pour la faire disparaître. Or la souffrance est une expression physique d’un mal être. Le corps, en insécurité, signale la présence du danger : inconfort, irritation. L’organisme alerte pour prévenir du dysfonctionnement.
Quand le déverrouillage a pris sa place et que la bonne fonction est de retour, le corps supprime la douleur.
Douleur n’est pas synonyme de gravité. Anxiogène pour beaucoup, elle peut heureusement ne révéler que des soucis mineurs.
À l’inverse, des maladies graves peuvent s'avérer indolores (au moins pendant un certain temps) : diabète, cancer.
Enfin, la douleur n’est pas toujours présente. Vous pouvez être covid+ être insomniaque ou souffrir d’hypertension sans présenter de symptômes.
Douleur : le rôle du chiropracteur
Votre chiropracteur vise ce qui est caché derrière la douleur. Son but : que vous profitiez pleinement de la vie. Vous ramener à votre plein potentiel de santé pour :
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exercer des activités physiques ;
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prendre du temps avec vos proches ;
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travailler sereinement ;
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etc.
Comprendre le message délivré par la douleur
Le chiropracteur enfile sa casquette de détective et part à la recherche du message que la douleur tente de faire passer. Pour cela, il se base sur différents examens :
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l'anamnèse, examen clinique par l’étude de la posture ;
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l’amplitude de mouvement ;
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les tests orthopédiques ;
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une consultation neurologique ;
-
etc.
En effet, il est rare qu’une seule cause engendre la douleur.
La perception de la douleur est très personnelle. Elle dépend de votre interprétation et de l’importance que vous lui accordez. Le chiropracteur ne se base donc pas dessus. Il préfère des critères mesurables. Pour autant, une description précise de votre ressenti est indispensable pour la prise en charge.
Le rôle du chiropracteur n’est pas de faire taire le signal d’alarme, mais de déchiffrer l’information cachée.
Évaluer et expliquer votre état de santé actuel
Le chiropracteur s’intéresse à la santé du patient dans sa globalité et non de manière locale. Or, la santé, selon l’OMS, est « un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
L’état de santé reflète ce qui s’est passé depuis la naissance, la manière dont le patient et son corps ont répondu à leur environnement.
La douleur provient souvent d’une accumulation dans le temps :
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de stress ;
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de tensions ;
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d’émotions fortes ;
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d’efforts musculaires ;
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de mauvaises postures, etc.
Toutes ces situations ne sont pas forcément inconfortables sur le moment, mais leur répétition les rend délétères. Combien d’entre nous croisent les jambes à notre bureau ? Position plus agréable que de poser ses pieds à plat par terre et pourtant…qu’en pense notre colonne vertébrale ?
Le fonctionnement des antidouleurs Vs la chiropraxie
Les médecins prescrivent des médicaments antidouleurs : antalgiques, anti-inflammatoires, décontractants musculaires, etc. Ces éléments chimiques calment, voire éteignent la douleur. Le risque est de continuer à vivre comme si de rien n’était. La source n’est pas soignée, elle peut même s’aggraver.
Imaginez que l’alarme de votre maison se déclenche en pleine nuit. Vous vous levez, l’éteignez et repartez vous coucher ? Certainement pas, vous cherchez l’intrus responsable.
Pour votre corps, c’est pareil. Atténuer la douleur ne doit pas empêcher de chercher le problème qui la cause. Indispensable face à certaines pathologies, le médicament antidouleur peut néanmoins dissimuler les racines du mal.
L’antidouleur agit de l’extérieur vers l’intérieur.
En chiropraxie, nous travaillons de l’intérieur vers l’extérieur. Car c’est la force vitale à la base de notre conception qui nous maintient en santé, nous soigne et nous guérit. C’est la philosophie même de la chiropraxie.
La chiropraxie optimise cette énergie intrinsèque pour mieux vivre, récupérer, s’adapter à son environnement et affronter le quotidien.
Gestion de la douleur : quel rôle tient le patient en chiropraxie ?
Votre implication est cruciale et déterminante dans la gestion de la douleur. Cette dernière vous renseigne sur tout ce que vous avez fait (ou pas fait ) jusque-là pour arriver à ce stade de souffrance. Décrypter ces informations vous indique donc :
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les changements d’habitude à initier ;
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les situations de stress à éviter ;
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les postures à corriger notamment contre le mal de dos au bureau ;
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les mauvais gestes à anticiper ;
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etc.
La santé se détériore quand :
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les événements deviennent trop intenses et déséquilibrent l’homéostasie ;
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l’esprit et le corps ne sont plus alignés (perte de congruence) ;
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la résistance au stress devient trop importante.
Une prise en charge chiropratique fait l’inventaire de votre état de santé et de vos habitudes. Une méthode naturelle et non médicamenteuse pour repartir sur les bons rails.
Le guide de la bonne hygiène de vie
La perception de la douleur appartient à chacun. Pour autant, la souffrance reflète un dysfonctionnement, votre corps vous appelle au secours. Avec votre chiropracteur, vous écoutez ce signal d’alarme et déterminez la cause pour éviter qu’une douleur aiguë ne devienne chronique.
Je veux écouter mon corps, je réserve mon bilan chiropratique auprès d’Émilie Farges.
Émilie Farges, votre chiropracteure à Vannes vous accompagne sur ce chemin vers une meilleure santé.
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